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Bovins de boucherie Les jeunes bovins profitent d’un manque d’offre

L’effondrement du commerce des jeunes bovins pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19 a des répercussions importantes sur le marché de la viande.

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Durant cette période, de nombreux petits producteurs de jeunes bovins avaient stoppé leurs ateliers d’engraissement, souvent adossés à une autre production. Avec la reprise économique, ces baisses de production, accentuées par la décapitalisation du cheptel allaitant, se sont transformées en déficit chronique de l’offre sur l’ensemble des pays européens.

 

Depuis, la courbe des prix ne cesse de progresser. À l’exportation, la demande italienne pour la viande de jeunes bovins (JB) se replie. Ce recul est compensé par une augmentation des ventes en direction de l’Allemagne. Après la flambée du prix du porc généré par la demande chinoise, les consommateurs allemands ont fait un transfert de consommation vers davantage de viande de bœuf.

 

Cette situation semble perdurer malgré le retournement de la tendance du prix du porc. La viande bovine française est bien implantée en GMS et chez les grossistes pour la boucherie, notamment halal.

 

Du côté du prix, l’animation commerciale reste active sur l’ensemble des pays de l’Union européenne. Les JB U se valorisent entre 4,61 et 4,69 € à Modène, en Italie, tandis que les animaux de conformation R se vendent à 4,37 € en Allemagne.

 

Le marché français bénéficie également d’une tendance positive, bien que les niveaux de prix soient inférieurs par rapport à nos voisins européens. Les charolais U= se négocient entre 4,20 et 4,30 € en moyenne.

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